Rapports Techniques Sud – Casamance (PAIS+_08)

PAIS+_08_L’ASSISTANCE TECHNIQUE DANS LES VALLEES CIBLEES PAR PAPSEN/PAIS+ : CAMPAGNE RIZICOLE 2018/2019

Auteur: Michael Badiate, Simon Tendeng, Baboucar Bamba, Saliou Djiba, Paterne Diatta, Sara Burrone, Vieri Tarchiani, Andrea Di Vecchia.

La riziculture est l’une des principales activités des exploitations agricoles familiales dans la région naturelle de Casamance. En effet, elle est pratiquée sur différentes écologies : plateau, nappe, bas-fond et mangrove. Pendant la campagne agricole 2017-2018, la production de riz en moyenne dans la région de Sédhiou était de 142 025 tonnes sur une superficie de 54 625 ha soit un rendement moyen de 2 600 kg/ha. En Haute (région de Kolda) Casamance la production était estimée à 252 831 tonnes sur une superficie de 107 886 hectares avec un rendement moyen de 2 343 kg/ha (ANSD, 2018). La consommation moyenne de riz par habitant est respectivement de 101,5 kg/tête/an dans la région de Sédhiou et de 60,1 kg/tête/an dans la région de Kolda (USAID, 2017). Toutefois la riziculture est de plus en plus confrontée à des contraintes d’ordre abiotique (déficit hydrique, baisse de la fertilité des sols, salinité, toxicités, etc.), biotique (maladies, insectes, mauvaises herbes, etc.) et surtout technique (inadéquation des pratiques culturales). Dans le cadre de l’atteinte des objectifs du PNAR (40% de la production nationale du riz sont assignés à la zone Sud e Sud-est du Sénégal), les projets PAPSEN (2014-2016) et PAIS+ (2016-2018) ont été financés pour contribuer à lutter contre l’insécurité alimentaire des populations. C’est dans cette optique que l’ISRA/CRA de Djibélor en partenariat avec le CNR/IBIMET et la DRDR de Sédhiou, a conduit (i) des activités d’assistance/accompagnement ou de formation des productrices de riz sur les bonnes pratiques agricoles, (ii) des activités de formation des conseillers rizicoles ; (iii) le suivi et l’évaluation des parcelles de démonstration et de démultiplication. L’harmonisation des interventions afin de créer une synergie entre les différents acteurs du programme (l’UGP PAIS Sud/Sédhiou et Kolda, le CNR, l’ISRA/Djibélor et le PNAR) a été fondamental pour la bonne réussite de l’assistance technique. Le rapport se structure comme suit : la section 2 présente la méthodologie, la section 3 présente les statistiques descriptives relatives aux groupes de travail, la section 4 présente les résultats et, enfin, la section 5 la conclusion.